vendredi 19 avril 2013

God of War - Breuah aussi!!!

GOD OF WAR, C'EST L'HISTOIRE D'UN GARS IL EST TRÈS ÉNERVÉ! COMME IL EST ÉNERVÉ, IL TAPE SUR TOUT CE QUI BOUGE, EN ARRACHANT DES MORCEAUX AU PASSAGE! ET COMME IL EST BIEN ÉNERVÉ, IL FAUT SOUVENT TAPOTER TRÈS VITE SUR LES BOUTONS DE SON PAD! LE JEU EST GORE ET SANGUINOLENT!

Pffiou... Quand j'avais acheté ma première PS3 version FAT, j'avais acheté d'occasion toute une série de jeux PS2 incontournables, afin de découvrir ce que j'avais loupé pendant presque 10 ans d'abstinence vidéo-ludiques. Au milieu de ce petit tas se trouvait God of War II, qui revenait dans les premières places des meilleurs jeux de cette console. Mais j'ai eu beau m'y mettre, j'ai eu rapidement le sentiment de me forcer à y jouer, un peu comme si j'écoutais un groupe qui devrait me plaire mais auquel je n'accroche pas. Mon avancement dans le jeu s'est étalé sur un an, faisant une partie de temps en temps, mais ma PS3 a lâché avant que je ne termine le jeu...

A l'occasion de la sortie du préquel Ascension, le premier jeu de la série était disponible en téléchargement gratuit. L'occasion de voir si finalement je pouvais accrocher à God of War HD.
Kill your Gods!!!
La saga God of War, c'est l'histoire de Kratos, un mec très énervé. Tellement énervé qu'il en devient drôle par moment quand il appelle les dieux (ATHENA!!! ZEUS!!! ARES!!!). Pour apprécier God of War, il faut certainement accrocher avec le personnage, mais il est tellement extrême qu'il en devient caricatural, difficile de me mettre à sa place et avoir de l'empathie. J'ai bien ressenti de la rage durant ma partie, mais parce que je devais refaire 10 fois un passage avec une caisse en bois à pousser sous une pluie de flèches, martyriser mon bouton Rond pour achever un ennemi ou trouver le bon combo pour dégommer des sortes de fantômes hurleurs.
Côté scénario, vu que j'avais joué au numéro 2, je savais d'avance comment tout allait terminer. Les "révélations" sur le passé de Kratos perdent également de leur impact, sachant d'avance [SPOILER]qu'il a tué sa femme et sa fille (c'était pas vraiment sa faute, dommage pour lui)[/SPOILER].
Il y a des passages impressionnants, souvent à base de monstres plus grands que les limites autorisées, mais au final il s'agit toujours de taper,taper, taper. Et pousser des trucs des fois. Et faire Carré - Carré - Triangle en rythme.

Même si au final je ne comprends pas que God of War ait fait autant de bruit (il faudrait que je me replace en 2005 lors de sa sortie), je lui ai tout de même trouvé un charme, limite kitsch. Avec le passage en HD, les premiers ennemis ont l'air de pantins façon bibendum Michelin, la caméra se déplace de manière fixe derrière le joueur avec des angles pas très lisibles parfois, mais surtout certains personnages ont l'air de sortir d'un bon nanar de série Z.
Mention spéciale au big boss du jeu, le dieu Arès avec sa chevelure façon Mylène Farmer. Le duel final entre Kratos et le Dieu de la Guerre ressemble à un combat de fin dans un épisode de Power Rangers: Kratos passe en mode géant, le décor fait penser à des miniatures en carton, et l'intérêt de ce dernier combat est plutôt limité, sans les armes et combos manipulés pendant 10 heures.

Maintenant que j'ai remis le pied dans la Grèce Antique, je passerai peut-être un jour sur les autres chapitres. Une fois que j'aurai terminé The Walking Dead, les Metal Gear Solid, Vanquish, BioShock 2, Dead Space, les Resident Evil depuis Code Veronica, Okami HD, FF IX, etc.

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