lundi 15 avril 2013

Cobra - Breuah!!!

Je voulais faire un post sur la représentation des femmes dans les jeux vidéos (sujet en vogue) en couvrant plusieurs jeux CPC. Mais en testant ma sélection, j'ai redécouvre un titre qui mérite un post à lui tout seul: Cobra.
Une bonne tête de chirurgien.
Rien à voir avec le corsaire de l'espace manchot et son rayon delta, c'est ici l'adaptation d'un film de Stallone sorti en 1986. Sylvestre est un policier de Los Angeles peu porté sur la paperasse, son truc c'est plutôt son flingue dans la gueule des méchants et une balle au fond de leur estomac. Son problème du moment: un groupe de néo fascistes et leur chef, le Night Slasher, tuant allègrement dans la cité des anges. Ingrid, une top model (alias Brigitte Nielsen, femme de Sylvestre à l'époque), a vu trop de choses pour son bien et se retrouve sur la to-do-list du gang. S'en suivront des morts violentes, une romance, un boss de fin de film empalé sur un crochet et brûlé vif dans un four industriel, et une fuite de tourtereaux en moto.

En version jeu vidéo, cela résume à foncer tout droit et taper / tirer sur tout ce qui peut être hostile: lanceur de couteau, tireur de roquette, ennemis planqués dans des poubelles, derrière des fenêtres ou un garage. Même les animaux s'y mettent, avec des pigeons bien plus agressifs qu'à Paris et des perroquets lâchant des fientes à un rythme d'horloger.
En bon flic bourrin des années 80, Sylvestre descend dans la rue armé de ces seuls poings pour commencer. A force de casser la gueule aux dealers, il peut récupérer des couteaux, un pistolet et une mitraillette, et se ravitailler à coup de burgers géants.
Malgré les apparences, l'homme à gauche n'est pas un exhibitionniste.
Les éboueurs n'ont pas encore sorti les poubelles.
Le Los Angeles de Cobra n'a rien d'une carte postale: avec sa musique répétitive et insupportable, on comprendrait presque pourquoi on croise un pendu tous les 100 mètres. Ou alors il n'a pas résisté à l'acharnement des ennemis (et animaux), particulièrement énervé comme notre Étalon Italien. Celui-ci est rigide comme un piquet, est incapable de tirer baissé (déjà qu'il n'est pas réactif debout) et ne peut pas sauter plus de 50 centimètres en longueur. Aucune barre de vie n'est affichée, on ne sait jamais quand notre héros va exploser et s'éparpiller façon puzzle aux quatre coins de l'écran, ce qui est très rageant.
Ambiance...
Game Over. Loser.
Mais comme dans le film, il y a également de la romance dans le jeu, sous la forme d'Ingrid. Chevelure rouge à la Red Sonja (le roux c'était trop discret), Birgit Nielsen apparaît au bout de quelques niveaux, et reste plantée au milieu de l'écran pour faire cible vivante. Déjà qu'en solo, il était difficile de survivre à cet enfer de pigeons kamikaze, il faut ici également protéger Casque Rouge contre les néo fascistes de LA.
Entre Ingrid et le lance-roquettes, Sylvestre va partir en morceaux...
Je n'ai jamais vu la fin de ce jeu, l'arrivée de Birgit correspondait à mes dernières vies, et le peu que j'ai rejoué n'a pas amélioré mes performances. Mais ce jeu est frustrant... La maniabilité est aux fraises, les ennemis sont basiques mais décidés à nous pourrir la vie, et le jeu est incroyablement répétitif et lassant... De toutes façons, elle avait les cheveux trop rouges Birgit, ça l'aurait pas fait entre nous.
Cobra sur CPC par Xyphoe.

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